Sony
envisage de racheter la part de 50% du Suédois Ericsson dans
sa joint-venture de téléphonie mobile "Sony-Ericsson". Cette
transaction de plus de 1,5 milliard d'euros permettrait à Sony de combler un
retard sur les Apple, Samsung, Google, HTC, ...
Sony doit réagir vite car ses
ventes stagnent. Or Sony est toujours l'un des rares acteurs (voir le seul)
pouvant œuvrer sur le marché global des TVs, PCs portables, tablettes, smartphones, caméras, appareils photos, consoles de
salon, consoles de poche.... connectés à Internet.
Par ailleurs, Sony dispose toujours de
sérieux atouts :
- sa présence dans des millions de foyers avec son réseau PS network aux 70 millions d'abonnés, inscrits pour les jeux, mais également clients potentiels de musiques, films, VOD, livres numériques, … Un des rares à pouvoir luter contre les géants Apple, Google, Amazon, Microsoft.
- ses récentes tablettes Android visant elles aussi la position de leader (déjà écoulées à 8 millions d'exemplaires)
Certes, Sony a perdu sa
position de leader dans les TV (Samsung), dans les baladeurs
(Apple), dans les smartphones (6ème place) et se trouve concurrencé
par Microsoft sur les consoles.
De plus, les jeux sont également
de plus en plus employés sur smartphone ou iPod touch, et de moins en moins sur les consoles
portables (voir les déboires de Nintendo).
Mais, à la différence
de concurrents comme Samsung, Google, Amazon ou Microsoft, Sony dispose sur toute sa
gamme (très cohérente) d'une image historique et pérenne de matériels
bien faits, ergonomiques, fiables et relativement "chics"
N'oublions pas que nombre
d'adolescents passent un temps très long devant TV et consoles Sony
à leur domicile, connectés au réseau très bien fait de Sony pour consommer et échanger du web.
Bref, à l'heure de l'arrivée de
la "Génération Y" dans les entreprises et bientôt aux postes de décideurs,
Sony peut toujours tirer parti de cette image, et pouvoir
jouer sa carte d'acteur crédible sur le marché des « nouveaux terminaux mobiles
communiquant, consommant du contenu Cloud ».
Et ce notamment quand les frontières s'abolissent de plus en plus entre Cloud public, Cloud privé, Cloud ludique, réseaux sociaux et applications d'entreprise.
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