vendredi 7 janvier 2011

Windows on the world

Le CES (Consumer Electronic Show) 2011 de Las Vegas semaine passée a vu les tablettes déferler, c’était prévu, ca s’est confirmé…

Tout le monde entre désormais en scène, y compris le poids lourd du "personal multimedia device" qu’est Sony, c’est une surprise.
Et quand Sony arrive, ce n'est jamais pour faire de la figuration sur un marché douteux, c'est qu'il y a "révolution technologique" à venir comme le walkman, le CD, le blue-ray, les caméscopes, la playStation.

Microsoft a présenté au CES ses tablettes Windows 7 mais malheureusement aucune n'était équipée du Windows 8 tant attendu.
Ces tablettes Microsoft semblent avoir fait l’unanimité contre elles, pourquoi ?

La tablette est LE nouveau périphérique de consommation du Cloud.
Mais une tablette "motorisée" avec un OS multi-tâches de PC lourd (Windows comme un autre, d'ailleurs) apparait hors sujet, même si Windows 7 est très bon pour les postes de bureaux.
Comme c'est déjà le cas pour les téléphones, les tablettes demandent une légèreté et une interactivité immédiate.
Nous sommes à l'aube d'une évolution, comme lors de l'avènement des nouveaux moteurs à essence très légers qui, au début du 20è siècle, a déclenché l'essor de l'automobile et des avions. Le 19è siècle avait pourtant conduit la civilisation des bateaux et chemin de fer à vapeur partout sur le globe, mais elle butait sur l'agilité et la rapidité.
Microsoft peut concevoir "from scratch" un OS léger (Windows Phone 7) mais l'entreprise dispose aujourd'hui de son large catalogue applicatif pour son OS lourd. En tentant de garder un minimum de portabilité depuis Windows CE, les OS pour téléphones de Microsoft, n'ont jamais permis de développer un catalogue de valeur. Ce qui a laissé plusieurs années d'avance à IOS (OS de l'iPhone) et, depuis, à l'Android de Google.

Or les tablettes (comme les téléphones) ont besoin d’un OS léger, démarrant rapidement, pourquoi pas mono-tâche, mais surtout consommant de suite du contenu "Cloudifié"… et se faisant immédiatement "ou - bli - er".

Mais au-delà de l’OS au boot rapide et du multi-touch, au-delà de l’absence de clavier et de ventilateur, qu’ont donc certaines tablettes, et notamment celles d’Apple pour plaire autant ?

Disposant d’un Windows-Phone à clavier… J’utilise également tous les soirs la mini-tablette d’Apple, l’iPod-Touch, essentiellement comme client de l’application Cloud Wikipedia.
Je le sors de la poche et j’ai la réponse à la moindre question en 3 secondes.
En regardant la TV, j’y lis instantanément l’information sur le film, les acteurs, leurs autres films, les doublages, les réalisateurs, les anecdotes, …

Mais quelque chose m'attire en plus... J’ai tenté d’analyser.
En fait, ce sont les matériaux ! L’objet est en verre et en métal.
Il « coupe » donc totalement avec le monde actuel de l’informatique traditionnelle dont les interfaces IHM (écran / souris / clavier) sont faites de plastiques et de boutons.

La tablette ultime est une simple « fenêtre » (en verre) sur le monde de l’information, répondant au doigt et à l’œil.

Le concept de fenêtre est donc monté d’un cran.

Ce n’est plus la fenêtre que l’on manipule à la souris sur l’écran du PC.
C’est l’objet qui est devenu lui-même une fenêtre.
De verre et de métal.
On ouvre, on ferme, on regarde au travers… Point.

1 commentaire:

  1. Bonjour,
    analyse intéressante :-). Il s'est effectivement passé beaucoup de chose au CES, et 2011 sera une année faste pour les Tablet, notamment en entreprise. on parle d'ailleurs beaucoup de l'iPad et des tablettes Android (en 1er lieu les nouvelles sous HoneyComb), mais il ne faut pas sous-estimer RIM qui avec sa PlayBook pourrait créer la surprise sur le marché entreprise !
    Cordialement,
    Eric Mijonnet

    RépondreSupprimer

Nombre total de pages vues