jeudi 27 octobre 2011

Le marché actuel des OS tablettes face aux déploiements actuels et à venir en entreprise

Les parts de marché actuelles des systèmes d’exploitation des smartphones et tablettes viennent d’être analysées, notamment par Good Technology.
Les études indiquent qu’Apple est toujours leader sur l’OS des smartphones, grâce à l’iOS de l’iPhone. Mais que iOS perd cependant quelques parts de marché, face à la croissance rapide d’une large offre concurrente sous Androïd (49 à 43% iOS contre 23 à 30% Androïd).
Pour les tablettes, l’iOS d’Apple est encore plus dominant avec la croissance toujours présente et massive de l’iPad (28%). Face à ce leadership, Androïd apparaît aujourd’hui encore anecdotique comme OS de tablettes (2%).

Certains en déduisent déjà que les tablettes Androïd ne percent pas, notamment dans les entreprises car elles ne répondraient pas autant que les iPads aux usages attendus.
Mais je pense que les tablettes Androïd n’entament par les parts de marché d’Apple… car il n’y a tout simplement pas encore de vrais usages business ou éducatif des tablettes. Je veux dire, des usages qui iraient au-delà de la simple consultation des mails, du surf web, de la lecture des actualités, des jeux, ...

Car en effet, les entreprises qui s’équipent actuellement d’iPads le font encore souvent sur l’effet de mode. Elles choisissent d’abord l’iPad pour « l’objet » : son design, sa beauté, sa simplicité d’usage. Elles offrent cet objet « de standing » au collaborateur commercial, au manager, au cadre. L’iPad d’ailleurs destiné autant à sa sphère professionnelle que personnelle.
Certaines collectivités ont également déployés des iPads pour des collèges et lycées, dans le même effet de mode. Les initiateurs de ces projets étaient souvent séduits par Apple à titre privé. Ils ont souhaité équiper les collégiens ou lycéens de leur collectivité… pour en démontrer l’avance et la modernité, parfois à des fins politiques.

Ces premiers déploiements d’iPad n’ont pas tous été des succès. Notamment parce qu’ils ont été malheureusement lancés sans de vraies réflexions sur les objectifs business ou éducatif. Les usages avaient peu de valeur ajoutée. Pire, les tablettes ont été parfois employées pour singer le PC (dessin, traitement de texte, ….).

La donne va cependant changer pour le monde des tablettes dans les mois à venir.

Certaines applications d’entreprise, comme certaines applications éducatives, seront alors vraiment webisées, cloudifiées, re-designées, et enfin réellement destinées à un usage natif sur tablettes.
En parallèle, les tablettes auront démontrées un meilleur cout de possession (TCO) comme « terminal » vis-à-vis de celui du PC, du laptop ou du netbook.

Cette baisse du TCO est déjà connue. Elle sera liée à plusieurs facteurs : 
- Fabrication en masse = réduction des couts
- Banalisation du terminal = moindre interruption de l’utilisateur en cas de panne
- Mises à jour système et sécurité simplifié = utilisateur moins perturbé
- Simplicité d’usage = formation réduite
- Allumage rapide et poids réduit = usage et nomadisme accrus, usage en tous lieux
- Moins de pièces mobiles, moins de pièces tout court = maintenance quasi nulle
- Emploi d’Androïd gratuit = suppression du cout de licence Windows OEM
- Usage des formats et médias actuels (web, son, vidéo, ….) = pérennité de l’existant
- Exploitation des données des Clouds publics et privés = haute disponibilité des accès garantie, pérennité de celles-ci

Avec cette nouvelle donne, l’effet iPad et la part de marché iOS sur tablettes diminueront, qu’on le souhaite ou non. Les tablettes Androïd perceront alors inexorablement car l’usage sera là, l’expérience en développement Web et Android sera diffusée, et enfin l’offre de tablettes Androïd sera alors plus large, customisée et bien moins chère.

Notons enfin que Microsoft entrera alors dans le jeu avec des tablettes Windows 8 (... ou 9).
Celles-ci seront moins probablement moins sexy que l’iPad (qui sera en version 3), plus chères que la pléthore de tablettes Androïd sorties en 2011-2012, qui seront alors déjà en version 2. Leur seul intérêt sera la rétro-compatibilité avec l’existant de +20 ans de Windows. Cependant, on l’a vu, la rétro-compatibilité n’a guère de sens dans le monde des tablettes ou le contenu applicatif attend encore d’être créé à partir « de zéro » pour tirer parti de l’usage et donc du meilleur TCO.

jeudi 20 octobre 2011

Mort du grand prophète de l'ancien testament


Si Steve JOBS était le Dieu de la religion des nouvelles technologies, Dennis RITCHIE décédé semaine passée à 70 ans, était surement l'un des plus grands prophètes de l'Ancien Testament.

Sa disparition a été plus discrète mais son empreinte sur l'informatique est plus grande encore que celle de Steve JOBS.

Ce diplômé d'Harvard en 1963 a créé le langage C dans les années 70. Ce langage élégant, simple et puissant est au cœur de tous les systèmes d'aujourd'hui.
Le C s'est généralisé car il a permis de rendre portable le code sur toutes sortes d'architectures et processeurs.
Dans les années 80 et 90, nous avons tous lu sa bible « le Kernigan & Ritchie ».

Ritchie fut également l'un des pères du système Unix, écrit en C au début des années 70, un système qui grâce au C est devenu ensuite portable sur toutes sortes de systèmes.

Sur les systèmes Unix ont donc été créés les DNS, Internet, les messageries SMTP, plus tard le Web, etc...

Les descendants d'Unix et de C sont aujourd'hui très nombreux : Linux, Android, MacOS, iOS, Java, C++, Android.

Tous nos téléphones iPhones et tablettes iPad, téléphones et tablettes Android, PlayStations ou même FreeBox fonctionnent aujourd'hui sous des noyaux issus d'Unix et du langage C.


Le monde informatique actuel, le monde actuel tout court, doit donc beaucoup à cet exceptionnel inventeur que fut Dennis Ritchie.

mercredi 19 octobre 2011

Les attentes de la génération « Y » vues par le gourou du Web


Au printemps dernier, le consultant Canadien Don Tapscott, spécialisé en stratégies business, a conduit une large étude sur l’identité et les attentes des jeunes de la « Y Génération » (10 000 sondés). 

Pour le situer, l'expert Don Tapscott est l’auteur des ouvrages « Growing Up Digital » en 1996, « The Digital Economy » en 1997 et enfin « Wikinomics » en 2006, livre de chevet de l’équipe de campagne de Barack Obama. 

Le constat de cette étude est que ces jeunes ne sont pas seulement capables de s’adapter aux nouvelles technologies du web, mais que leur mode de pensée est également devenu différent de celui de leurs ainés. 

Or ce mode de pensée va inévitablement s’implanter dans les entreprises et organisations. Certes, l’objectif de ces dernières n’est pas celui des « communautés d’amis philanthropiques ». Il reste celui du profit à dégager pour « l'actionnaire », ou du service efficace à assurer pour l’usager « client » mais quand même, ces deux objectifs devront d'adapter aux nouveaux mode de pensée et d'action de cette génération.. 

Les 8 critères majeurs identifiés par Don Tapscott chez les jeunes sont les suivants :

1/ Le besoin de liberté :
Pas de hiérarchie, pas d’horaire. On parle à qui ont veut, on rejoint la communauté voulue. On traite et on achète de que l’on veut. On change de tâche, de boulot en suivant ses envies.

2/ L’impatience :
On doit être le plus rapide possible pour l’échange et la communication (SMS, chat temps réel), pour la recherche d’information (Google), mais aussi dans l’accès au statut social, au rang supérieur, au bon salaire.

3/ L’esprit critique :
Reformaté suivant le web, cet esprit va conduire à comparer 100 offres sur 100 sites pour 100 produits, on va au moins cher… mais on ne sait plus analyser une idée, une pensée, un fait avéré une qualité.

4/ L’envie de s’amuser :
Le « fun » prime toujours, pour les informations, pour les sites, les vidéos, les jeux.

5/ L’intelligence collective :
L’intelligence que l’on partage est celle de la communauté des amis étendus. Le groupe, la meute, le clan est la sphère d’action pour imaginer, se projeter. Celle-ci est planétaire, disponible 24 heures sur 24 et ne dort jamais.

6/ Le gout de l’innovation :
Les technologies changent en permanence. Tous sont à la recherche de la nouveauté et zappent de plus en plus vite entre des outils hier adulés et aujourd’hui ringardisés en quelques semaines.

7/ La personnalisation :
Ils souhaitent personnaliser le travail et les outils. L’environnement, mais aussi le terminal, l'usage, les horaires, les objectifs de travail, … pas simple pour l'entreprise et les organisations basées sur des règles strictes.

8/ L’exigence d’intégrité :
Les entreprises et les institutions doivent présenter la plus grande transparence, la plus grande intégrité, notamment sur le social ou l’environnement.


Notons que ces traits de pensée chez cette nouvelle génération se développent dans tous les pays ou les jeunes sont connectés au web depuis plusieurs années. Cela ne concerne donc pas que les populations occidentales. On l’a récemment vu dans les révolutions arabes, par exemple.


Ces modes de pensée seront bientôt, ou sont déjà, la norme du mode de pensée et d'agir des jeunes embauchés de nos entreprises et organisations. Celles-ci vont donc devoir répondre rapidement à leurs attentes avec des outils matériels et logiciels webisés, cloudifiés, rapides, agiles, changeables, customisables et orientés groupe de travail.


lundi 17 octobre 2011

Les pays émergents misent sur les tablettes et PC sous Android


Récemment, L'Inde a sorti sa tablette DataWind « Aakash » vendue 2950 roupies, soit 35$ ou 45€ et destinée d'abord à 12 millions d'étudiants. Une subvention d'état offrira d'ailleurs aux étudiants une réduction de 10€.
La tablette Aakash dispose d'un écran 7 pouces capacitif de 800x480, de 2Go Ram, de Wi-Fi, d'un OS système Android 2.2, d'un processeur Conexant 600 Mhz, de 2 ports USB et 1 jack stereo.
Si la demande est là, et si une production de masse en Inde est lancée, le prix pourrait en être descendu à... 10$.

Au même moment, le Bangladesh a lancé une initiative similaire pour équiper ses étudiants et fonctionnaires. La firme TSS a donc construit localement le portable DOEL. Là aussi le prix est tiré car l'appareil sera proposé à 10 000 takas, 130$ ou 97€.
Le portable dispose d'un écran 10 pouces de 1024x600, d'un processeur dual core 800Mhz, de 512 Mo Ram, d'une Webcam, de Wifi, de 2 ports USB, d'un port SD. Au delà de l'entrée de gamme décrit, il existe trois modèles plus hauts en gamme.
La firme pense d'abord produire 10 000 portables par mois, puis monter en cadence.

La taille de ces deux pays est grande (+ de 1,3 milliards d'humains, 20% du monde), leur jeunesse et leur potentiel de croissance sont forts. Un équipement low-cost local et subventionné de terminaux Android à destination de leurs jeunes étudiants peut avoir au final un impact sur l'informatique mondiale.

En effet, la vraie demande « de masse » du Cloud, dans 15 ans, sera belle et bien sur la jeunesse et le business de ces pays « émergents ».

Or si on ajoute la Chine à ces deux seuls pays (elle aussi produit déjà en masse tablettes et portables Android), on arrive à 40% des êtres humains, sur les chiffres de population 2009.

Enfin bien sur, de tels appareils lowcost peuvent intéresser d'autres continents comme l'Asie du Sud-Est, l'Amérique du Sud, l'Afrique... aujourd'hui parfaitement incapables d'acquérir en masse (puis de maintenir) les couteux portables Windows actuels ou des iPads.

mercredi 12 octobre 2011

Android s'invite déjà sur iPad, sur PC Windows et Mac



Myriad avait sorti il y a un an le premier moteur Alien Dalvik permettant de faire tourner des applications sur tablettes Meego.
Myriad prépare aujourd'hui Alien Alvik 2 architecturé comme une sorte de VDI où l'application tourne en Cloud distant et s'affiche en local, sur l'iPad ou tout autre tablette « non Android ».

Le système sortira en 2012, il devra encore être optimisé car à ce stade, il n'est pas encore très fluide.


Par ailleurs, sort aussi bientôt la solution BlueStacks, cette solution destinée aux PC sous Windows (et aux Macs) va permettre également de tourner des applications Android.  
BlueStaks sera gratuit et disposera d'une version pro, plus avancée


Ces solutions témoignent bien de la diffusion, la popularité croissante de l'OS Android de Google....à l'heure ou il n'est pas acquis que des applications Mango fonctionnent ou s'affichent sous Windows 7 ou 8.

lundi 10 octobre 2011

Le match PC portable contre tablette est-il raisonnable ?

J'ai récemment croisé les 2 appareils nomades ci-joints, à vendre dans le même magasin (voir détail ci-dessous).

Au vu des caractéristiques techniques, de l'écran, de la RAM, du stockage, de l'équipement, et du système d'exploitation proposé, … nous constatons ici l'incroyable « effet tablette ».

Malgré des caractéristiques très éloignées... L'ASUS eePad est ici proposé plus cher que l'élégant et puissant portable Toshiba... à cause et surtout de son écran capacitif amovible... le transformant en tablette.

L'ASUS n'est pourtant équipé que d'un OS dit « de téléphone portable » (Android), apparu face à Windows il n'y a que 2 ans... et de simplement 16 Go de stockage (contre 750 Go ! pour le PC portable).

Nous entrons vraiment dans une nouvelle ère...


Toshiba Portable C670-14W

Processeur : Intel Core i3-2310M (2,1 Ghz)
Ecran : 17,3 pouces Led HD - 1600x900
Carte video : Intel GMA HD 3000
Ram : 4Go DDR3
Disque dur : 750 Go
Lecteur / Graveur DVD : oui
Réseau : Wifi / Ethernet
Lecteur carte : SDHC/MMC/...
USB : 2 prises USB 2.0
Webcam : oui
OS : Windows 7 Premium 64 bits
Bureautique : Office 2010 starter
Poids : 2.8 kg
Batterie : Li-ion 4

Prix : 477€


ASUS Tablette eePad (Ecran tactile + clavier)
Processeur : Nvidia Tegra T250 1 Ghz
Ecran : 10,1 pouces 1280x800
Carte video : inclus Nvidia Tegra
Ram : 1 Go
Disque dur : Non, mémoire flash de 16 Go SSD
Lecteur / Graveur DVD : non
Réseau : Wifi / Ethernet
Lecteur carte : SDHC/MMC/...
USB : 2 prises USB 2.0
Webcam : oui
OS : Android 3.0 Honeycomb
Bureautique : non
Poids : 680g
Batterie : Lithium Polymer

Prix : 496€



Sony, un acteur encore crédible sur lequel on doit compter


Sony envisage de racheter la part de 50% du Suédois Ericsson dans sa joint-venture de téléphonie mobile "Sony-Ericsson". Cette transaction de plus de 1,5 milliard d'euros permettrait à Sony de combler un retard sur les Apple, Samsung, Google, HTC, ...

Sony doit réagir vite car ses ventes stagnent. Or Sony est toujours l'un des rares acteurs (voir le seul) pouvant œuvrer sur le marché global des TVs, PCs portables, tablettes, smartphones, caméras, appareils photos, consoles de salon, consoles de poche.... connectés à Internet.

Par ailleurs, Sony dispose toujours de sérieux atouts :
  • sa présence dans des millions de foyers avec son réseau PS network aux 70 millions d'abonnés, inscrits pour les jeux, mais également clients potentiels de musiques, films, VOD, livres numériques, … Un des rares à pouvoir luter contre les géants Apple, Google, Amazon, Microsoft.
  • ses récentes tablettes Android visant elles aussi la position de leader (déjà écoulées à 8 millions d'exemplaires)

Certes, Sony a perdu sa position de leader dans les TV (Samsung), dans les baladeurs (Apple), dans les smartphones (6ème place) et se trouve concurrencé par Microsoft sur les consoles.
De plus, les jeux sont également de plus en plus employés sur smartphone ou iPod touch, et de moins en moins sur les consoles portables (voir les déboires de Nintendo).

Mais, à la différence de concurrents comme Samsung, Google, Amazon ou Microsoft, Sony dispose sur toute sa gamme (très cohérente) d'une image historique et pérenne de matériels bien faits, ergonomiques, fiables et relativement "chics"

N'oublions pas que nombre d'adolescents passent un temps très long devant TV et consoles Sony à leur domicile, connectés au réseau très bien fait de Sony pour consommer et échanger du web.

Bref, à l'heure de l'arrivée de la "Génération Y" dans les entreprises et bientôt aux postes de décideurs, Sony peut toujours tirer parti de cette image, et pouvoir jouer sa carte d'acteur crédible sur le marché des « nouveaux terminaux mobiles communiquant, consommant du contenu Cloud ». 

Et ce notamment quand les frontières s'abolissent de plus en plus entre Cloud public, Cloud privé, Cloud ludique, réseaux sociaux et applications d'entreprise.

jeudi 6 octobre 2011

Requiescat in pace, Steve JOBS (ses citations)



Steve JOBS nous a malheureusement quitté cette nuit. Les articles élogieux et hommages émouvants sont très nombreux sur le Web. 

Un homme vraiment exceptionnel qui a aimé la vie (Je préfère pour ma part l'image du Californien cool de San Francisco ci-dessus, que celle du PDG malade et cancéreux). Un homme qui a voulu, pensé et réussi à changer le monde et la vie des hommes.

Je propose de méditer sur ses plus belles citations…

« C’est l’innovation qui différencie les leaders des suiveurs. »

« Soyez insatiables, soyez fous. C’est vrai que ce n’est pas dans le status quo qu’on se préparera un avenir meilleur. Ni la frilosité et les certitudes qui nous permettront d’avancer. »

« Votre temps est limité, alors ne le perdez pas à vivre la vie de quelqu’un d’autre. Evitez d’être piégé par le dogme – c’est-à-dire vivre sur les résultats des pensées des autres. »

« Le seul moyen d’être bon c’est d’aimer ce qu’on fait. Et tant qu’on a pas trouvé quelque chose qu’on aime, il faut continuer à chercher »

« Si vous faites quelque chose de bien, et qu’ensuite vous faites quelque chose de super, ne restez pas trop longtemps attaché à ce succès…  Pensez déjà au prochain challenge ! »

« La qualité est plus importante que la quantité… Mieux vaut 1 essai transformé, que 2 pénalités. »

« Je suis persuadé que 50% des raisons entre l’échec et le succès d’un entrepreneur, c’est la persévérance. »

« Vous ne pouvez pas toujours demander aux clients ce qu’ils veulent, et essayer de le leur fournir… car au moment où vous leur proposerez ce produit il voudront déjà autre chose »

« Parfois, quand vous innovez, vous commettez des erreurs. C'est mieux de les admettre rapidement et continuer à améliorer vos autres innovations. »

« Mettez votre cerveau. Des idées nouvelles sont nées en regardant les choses, en parlant aux gens, en expérimentant, en posant des questions et en sortant du bureau. »

« C'est un de mes mantras: concentration et simplicité. Le simple peut être plus fort que tout. Vous devez travailler dur pour nettoyer votre pensée et de la rendre simple.  Mais à la fin ça vaut le coup car une fois que vous obtenez ça, vous pouvez déplacer des montagnes ».

« Aux fous. Aux non-conformistes, aux rebelles, aux fauteurs de troubles, aux chevilles rondes dans des trous carrés, à tous ceux qui voient les choses différemment - qui n'aiment pas les règles...parce que seuls ceux qui sont assez fous pour penser qu'ils peuvent changer le monde, peuvent vraiment le changer ».

« Le design n'est pas comme il semble ou comme il apparaît.  Le design est comment il fonctionne. »

« Devenir l’homme le plus riche du cimetière ne m’intéresse pas… Me coucher le soir en me disant que j’ai fait quelque chose qui fera la différence, c’est ce qui est important pour moi. »

« Me rappeler que je serai bientôt mort a été la chose la plus importante qui me soit arrivée pour m'aider à faire des grands choix dans ma vie. Parce que presque tout, tout ce que vous disent les autres, toute la fierté, toute la peur de l'embarras ou de l'échec - ces choses s'effondrent devant le visage de la mort, ne vous laissant que ce qui est vraiment important. Vous rappeler que vous allez mourir est le meilleur moyen d'éviter le piège de penser que vous avez quelque chose à perdre. Vous êtes déjà nu. Il n'y a pas de raison de ne pas suivre votre cœur… »

Et une dernière pour la route… Celle que le bonhomme m’a sortie spontanément lorsque j’eus la chance de le  rencontrer (article sur "ma rencontre avec Steve JOBS il y a 17 ans")

« Si vous croyez en un logiciel, qu'il est bon, faites et refaites des démos pour convaincre. Sa facilité d'usage se communiquera alors inéluctablement de personne en personne. Cela sera alors 100 fois plus efficace qu'une belle publicité martelée pour un mauvais logiciel ».

Enfin, je conseille à tous de lire l'excellent billet de Lâm du "Journal du Geek", vraiment un excellent hommage..




Tablettes sous Android 4 "Intel Inside"



Intel prévoit de sortir ses puces Atom Medfield début 2012.

Bien que basée sur une architecture « X86 », la technologie Medfield est conçue en 32nm et ne consommera pas plus, voir même moins, que des puces ARM.

Il est prévu que Medfield équipe les smartphones, les tablettes, les appareils domestiques, les voitures, …

Un prototype de tablette "iPad-like" a déjà été montré, fonctionnant sous Android 3 HoneyComb (voir photo) avec un écran de 10,1 pouces et une épaisseur de 9mm.

Google est désormais aux côtés de Intel afin de rapidement disposer du maximum de tablettes sous processeurs Intel Medfield dès début 2012 et fonctionnant sous Android 4 « Ice Cream Sandwitch », lesquelles pourraient alors être frappées du logo « Intel Inside ».

Ironie de l'histoire, à l'heure ou Microsoft est fier de s'émanciper de 25 ans de monde Intel, et de montrer son Windows Phone Mango fonctionnant sur ARM. 
 
Et ce, alors que des tablettes Windows 8 fonctionnant sous ces Intel Medfield (ou ARM d'ailleurs) ne sont prévues que fin 2012, Windows 7 n'étant pas conçu pour ces processeurs.

mardi 4 octobre 2011

Autonomy, l'obscur éditeur des « grandes oreilles », convoité par les plus grands.

Hewlett-Packard se sépare de son activité PC, tablettes, WebOS pour acheter l'éditeur britannique de logiciels Autonomy pour près 12 milliards de dollars (le prix payé par Google pour Motorola).
La décision est close aujourd'hui 3 octobre. Curieusement face à cette offre mirobolante, les actionnaires d'Autonomy trainent d'ailleurs la patte. Oracle persifle au même moment en indiquant avoir récemment refusé une offre de rachat de la même société proposée pour 6 milliards, lesquels étaient déjà surévalués à leurs yeux.


Mais qu'est donc cette entreprise, très peu connue en France ? (aucun article Wikipedia France).

Autonomy a été fondée en 1996 par des têtes pensantes de Cambridge. Elle réalise 800 millions de dollars de CA, dispose de 1800 employés (dont 60% techniques), la société est basée à Cambridge et San Francisco.
Autonomy est spécialisée dans les logiciels permettant de conduire des recherches sur les 85% de données non structurées des entreprises comme les mails, les appels téléphoniques, les tweets, les vidéos, ... tout ce qui n'est pas intégré dans une base de données classique.

Autonomy propose des outils de recherche et de gestion de la connaissance utilisant un ensemble de protocole de recherche basées sur.... l'inférence bayésienne, couplée à des méthodes traditionnelles.
Cette inférence bayésienne s'appuie sur des énoncés et des probabilités. Pour faire simple, on scanne intelligemment des masses de données et on en sort des résultats pour le management, pour l'archivage légal, pour le marketing.
Autonomy est classée comme étant l'offre la plus pointue sur l'archivage de messages (devant Symantec), comme sur la recherche d'entreprise (devant Fast) ou  sur le management de contenu Web.


Au cœur d'Autonomy se trouve l'IDOL (l'Intelligent Data Operating Layer) qui collecte la donnée indexée sous 1000 formats et la stocke. L'IDOL crée un magma conceptuel et contextuel, analyse les données suivant les axes et intérêts demandé (alertes, profilage, recherche taxonomique, ….).
Pour le stockage, Autonomy propose aussi d'employer l'IDOL Cloud permettant d'accueillir les données dans ses 17 Peta (plus gros Cloud d'archivage légal).


Bref, Autonomy c'est les grandes oreilles, le réseau Echellon au service de l'entreprise, de ses employés, de ses clients. Ou encore l' « Oracle » de l'antiquité (qui savait tout, connaissait tout).

lundi 3 octobre 2011

Amazon, la tablette "Minitel" pour un Internet multimedia filtré


Amazon, le "supermarché multimédia en ligne", s'était déjà fait connaître avec sa Kindle, une « liseuse » monochrome de livres, d'ailleurs aujourd'hui bradée à 58€.

Amazon se lance désormais aussi dans la course aux tablettes avec la Kindle Fire véritable tablette de 7 pouces (type Galaxy Tab). 
L'appareil sous Android 2.3 n'est pas une foudre de guerre, mais dispose d'un affichage correct et est réduit à l'essentiel : bonne coque, accès wi-fi (pas 3G), pas de webcam, pas d'accéléromètre, 8Go ram, autonomie de 7 heures.

La révolution, c'est d'abord son prix de 146€ (3 fois moins cher qu'un iPad).

La deuxième, c'est que pour la première fois une société « brade » le terminal d'accès pour mieux faire consommer, et mieux vendre son contenu... comme le Minitel français en son temps.

En effet, la Kindle Fire servira bien évidemment de portail d'accès à un Web filtré, celui d'Amazon.

La tablette sera livrée enregistrée à votre nom, avec carte bleue inscrite, et deviendra alors la carte bleue permettant de « consommer » à volonté du multimédia dans le magasin en ligne d'Amazon, à savoir :
  • 1 million de livres
  • 17 millions de morceaux de musique
  • 100 000 films

Mieux, le contenu téléchargé sur la Kindle Fire, restera disponible dans le Cloud, pour le relire ou le recharger (pour les enfants, les cousins, … qui seront de passage).

Au delà de la consommation à l'unité, un abonnement au « service multimedia en ligne » d'Amazon coutera dans les 80$ par mois, soit 5 euros par mois.

Bref, Amazon a donc compris deux choses essentielles :
  • Beaucoup d'utilisateurs de tablettes.... ne savent pas quoi en faire, ou ne savent pas réellement consommer des livres, musique, films (au delà des petites applications sympas)
  • D'autres utilisateurs trouvent le « terminal », la tablette, trop chère. Autant leur servir un large contenu sur un plateau pour en justifier l'achat (réduit par ailleurs).

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