Le marché des OS de mobiles en France... et dans le monde

Le site StatCounter propose d’intéressantes analyses des usages dans le temps des Operating Systems PC, des Operating Systems mobiles, des navigateurs, … avec un détail par continent et même par pays.

Pour la France et pour les usages de smartphones, nous constatons les éléments suivant depuis 2 ans (Février 2010 à 2012) :

• Une prédominance réelle mais une décroissance inexorable du leader Apple et son iOS
• Une croissance irrésistible de Google et son Androïd, proposé par de très nombreux acteurs, un système pourtant inexistant il y a encore 1 an ½ en France
• Une disparition de tous les autres challengers à savoir :
  • Bada, l’OS maison de Samsung (lequel propose de plus en plus Androïd)
  • BlackBerryOS qui s'effondre
  • SymbianOS de Nokia, l’ex-leader déchu, d’ailleurs abandonné par Nokia au profit de Windows Phone. Notons que SymbianOS est toujours leader (et de loin) en Afrique, Asie, … des continents qui n’ont pas encore généralisé les smartphones
  • Windows Phone, qui aujourd’hui n'apparait encore que de manière anecdotique dans les « divers »

En Allemagne, le constat est très proche de celui de la France.

En Angleterre, même constat pour la domination de Apple rattrapé par Androïd mais notable différence : BlackBerry a connu un bien meilleur succès qu’en France (il y est actuellement toujours devant Android), mais décline inexorablement aujourd’hui. Même situation au Canada.

Aux Etats-Unis, idem, Apple et Android proches, avec BlackBerry tombe en flèche. Différence notable avec la France, le coude à coude Apple / Androïd est très serré, avec un rebond pour Apple ces derniers mois (sortie de l’iPhone 4S).

Au Japon, même constat qu'aux Etats-Unis, avec un rebond encore plus sérieux d’Apple, face à Androïd qui là-bas décroit depuis quelques mois.

Bref, dans quasiment tous les pays industriels, iOS et Android sont au coude à coude (alors que leur ancienneté sur le marché n’a rien à voir) et on constate une croissance irrésistible de l’OS de Google. On y constate par ailleurs une disparition des alternatives aux 2 géants, sans apercevoir encore Windows Phone.