Google
a historiquement affublé ses OS smartphone et tablette de noms de
dessert, et par ordre alphabétique.
Ce fut Android 1.0 et 1.1
dits « les sans nom, ou A et B », Android 1.5 dit « Cupcake »
(petit gateau), Android 1.6 dit « Donut » (beignet),
Android 2.0 dit « Éclair », Android 2.2 dit « Froyo »
(frozen yogurt ou yaourt glacé), Android 2.3 dit « Gingerbread »
(pain d'épice), Android 3.0 dit « Honeycomb » (rayon de
miel) et l'actuel Android 4.0 dit « Ice Cream Sandwich »
(sandwich à la crème glacée)....
… le prochain Android
5.0 se nommera « Jelly Bean » (bonbons haricots) et
sortira à l'automne.
Google se donne le temps
de l'intégration car certaines tablettes pourraient proposer un
multi-boot Android 5, Chrome OS voir Windows 8
L'idée serait
d'escamoter en douceur Chrome OS de Google qui a peu percé, de
surfer en revanche sur le succès du navigateur Chrome porté
alors sous Android et de venir concurrencer farouchement Windows 8 dès sa
sortie, notamment sur les netbooks à processeurs ARM.
Ce ne sera pas chose
aisée car Microsoft va exiger une certification des constructeurs de
tablettes ARM qui interdira le dual boot (avec SecureBoot) sous un
autre OS que le sien.
Néanmoins,
il est probable que le premier constructeur qui bénéficiera
d'Android 5 sera Asus. Celui-ci fut le premier à proposer des
tablettes sous Android 3, le premier également à proposer Android
4.
Une version Android 6
sortirait ensuite dès 2013 et se nommera « Key Lime
Pie », une tarte américaine au citron vert de Floride. Cette
version viendra tenter d'attaquer le marché des ultrabooks, après celui des
netbooks.
Certains disent déjà
que ce cycle d'1 an pour la sortie de nouveaux OS est trop court pour
que les constructeurs et développeurs puissent s'adapter aux
nouvelles spécifications.
Les constructeurs avait
déjà parfois du mal à suivre Microsoft dans ses cycles de 3 ans
entre chaque version de Windows.
Ce cycle est cependant
dicté, d'une part, par le rythme effréné du marché des
smartphones et tablettes et d'autre part, par la volonté de Google
s'imprimer son rythme pour essouffler son concurrent Microsoft. Car
Microsoft doit prendre en compte la portabilité des applications
historiques, les innovations des smartphones et la compatibilité des
tablettes avec les 2 mondes.
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