Google pensait révolutionner le monde
du PC en sortant ses ChromeBooks.
Il s'agissait d'ordinateurs portables
simplifiés sans disque dur (SSD 16Go), équipés de ChromeOS, du
navigateur Chrome, d'une connexion à internet haut débit mais avec
toutes les données dans le nuage (images, logiciels et documents
bureautiques de Google, ...).
Les ChromeBooks étaient vendus entre
400 et 450€.
Acer et Samsung avaient misés sur
l'aventure. Mais après quelques mois, c'est un fiasco total avec
seulement 5000 machines vendues.
Il faut dire que Google se tire une
balle dans le pied en sortant un appareil équipé d'un OS simplifié
(ChromeOS) en décalage complet avec « son » Android
version 4 devenu ultra-populaire qui se déploie partout dans le
monde sur smartphones et tablettes. Il n'y a déjà plus de place
pour un nouvel OS « grand public » aux côtés de Windows
7, Windows 8, MacOS, iOS et Android.
L'OS exotique ChromeOS est l'une des principale raison du fiasco des ChromeBooks ,
mais il y en a bien d'autres que voici :
- Un engin plus lourd et moins transportable qu'une tablette
- Choix de matériel bas de gamme pour réduire les couts (écran, webcam, ...)
- Un OS simple mais jeune, non exempt de bugs
- Peu de périphériques, problèmes de drivers
- Limitations pour un portable : pas de lecture de DivX sur clé USB, par exemple
- Pas de bureau, pas de données locales exploitables sans connexion Wifi ou 3G
- Les ennuis d'un PC (encombrement, lourdeur), sans les avantages (créer des choses localement, les imprimer aisément)
- Devoir payer rapidement pour disposer d'un espace de stockage sur le Web
Bref, Google a tiré trop vite et raté
l'occasion de proposer un nouveau périphérique en mesure de
ringardiser le PC à l'heure du Cloud.
Et pourtant, l'usage d'une bureautique Google mature dans le Cloud était un avantage décisif, vis à vis d'un Microsoft largement encore lié aux PC Windows sous Office, non encore migrés vers Office 365, la version du Cloud.
Et pourtant, l'usage d'une bureautique Google mature dans le Cloud était un avantage décisif, vis à vis d'un Microsoft largement encore lié aux PC Windows sous Office, non encore migrés vers Office 365, la version du Cloud.
Cela augure de 2 choses :
1/ Le périphérique « massif »
de consommation du Cloud se doit d'être désormais aussi simple
qu'une tablette. En ce sens, l'Asus eePad Transformer sous Android a
bien plus de succès que le ChromeBook.
2/ Le périphérique de l'usage créatif
local, interagissant avec le Cloud, mais aussi connecté aux périphériques
locaux, requiert à ce jour probablement encore de puissantes
fonctions locales aisées à employer. Ceci laisse une porte
ouverte à Microsoft pour contrer ici Google dans l'année à venir
(par chance, Apple n'est pas sur la bureautique « de masse »).
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